PUC – CSPTT Paris Rugby : 24-19

samedi 6 mars 2010 – Stade de la Cité U – match en retard du championnat

Pour le PUC : 3 essais transformés et une pénalité
Pour le CSPTT : 3 essais dont 2 trasnformés

L’équipe :
1. Louisy ; 2. Nono ; 3. Mamuth (cap) – 4. Hugues ; 5. Bozo – 6. Prez ; 7. Merluche ; 8. Ludo – 9. JB ; 10. Tutu – 11. Vinz ; 12. Cotta ; 13. Damien ; 14. Pat – 15. Pierre

Les remplaçants :
16. Joris ; 17. Bruno D. ; 18. Franzy ; 19. Marc S. ; 20. Tarlouze ; 21. Clément ; 22. Nico Demailly

Les supporters sont encore une fois venus en nombre. Merci à l’habituelle Lepere Team emmenée par La Mèche, Dakois, Sylvain, Bruno S , Fredo Merluche et sa Célinette…

Le résumé

par Merluche et Sylvain

Ce match de la dernière journée du championnat était pour nous un véritable huitième de finale. Le PUC se plaçant 8eme ex-æquo avec nous. Nous étions bien décidés à jouer à fond cette place d’accès aux phases finales.

Le PUC remporte le TOS et choisi le terrain, nous jouerons donc avec le soleil dans le nez mais prenons le coup d’envoi.

Le premier quart d’heure est dominé par les universitaires qui occupent notre camps. Ils déflorent la marque d’une pénalité concédée par une intelligente faute de main de Ludo. Mais la détermination du CS n’est pas entamée. Hélas nous perdons Pat, la Brink’s 2, mettant un terme à une série d’un essai par match sur 7 matchs consécutifs … Remplacé par Clément vite rejoint par Tarlouze (à la place de la Brink’s authentique, Cotta). Ils trouvent leurs marques rapidement dans la partie, malgré la réorganisation de la ligne de 3/4.

Nous repartons jouer dans les 22 adverses où nous nous installons. Jusqu’à ce qu’une interception aboutisse à un essai en contre de 80 m qui porte le score à 10-0.

Et de repartir à l’assaut des 22 adverses. Nos gros sont impériaux en touche, notamment grâce à Hugues qui capte presque tous les ballons. Et, c’est sur un maul qui suit, que le monstre à 16 pattes amène JB sur la ligne d’en-but pour marquer les premiers points du CS. La transformation est manquée par JB.(10-5)

Il doit rester 5 minutes avant la mi-temps et nous espérons concrétiser notre domination d’un second essai. Il faut dire que nous jouons à 15 contre 14 suite à une expulsion temporaire de leur ailier (cravate? je ne me souviens plus mais le talon aurait bien pu prendre le carton pour son pseudo raffût peu après). Nous revoici dans les 22 pucistes quand nous perdons encore un ballon sur une interception (ou un grattage régulier, je ne sais plus).

La ligne d’arrières cavale à la poursuite du contre. Pierro plaque un avant dernier joueur à 4m de la ligne puis Tarlouze un dernier, qui relâchant la balle, commet un en-avant. Faute commise à l’insu de l’arbitre qui arrivait avec la vague des gros. La Guigne!!

C’est donc sur le score de 17 à 5 que l’arbitre siffle la mi-temps.

Les premiers changements tactiques ne tardent pas : Marc prend la place de Ludo dès la pause, Joris celle de Louisy peu après.

Durant ce second acte, les débats ont essentiellement lieu dans le camp des blancs et violets. Mais le CS peine à trouver la faille. Nous bénéficions néanmoins d’une pénalité 22m en face des poteaux. JB prend la responsabilité de la frappe, sollicitée par le capitaine Mamuth. Mais le stage avec Bruno S. a porté ses fruits et le ballon échoue à droite des perches, laissant donc le score inchangé.

Le jeu se poursuit dans le camp puciste, mais toujours aucune occasion franche à se mettre sous la dent et probablement trop de munitions rendues au pied. Et finalement, les violets inscriront de nouveaux points, sur un ballon de récupération, puis une remontée rapide du terrain pour porter la gonfle derrière la ligne d’essai, leur 3e réalisation de l’après-midi. Toujours autant en réussite, le buteur local convertit le coup de pied de transformation. 24-5 et les choses semblent alors bien mal engagées.

Les changements s’enchaînent avec les sorties d’un Flo KO (pour le retour de Ludo), de Vinz (pour Nico De.) et de Merluche (pour Franzy). Les « postiers » ne se découragent pas : le jeu reprend son cours près des 22m universitaires. Une première occasion nette passe par les mains de la Tarlouze qui approche dangereusement de la ligne d’essai. Il est plaqué à 2m d’icelle et un péché de gourmandise le conduit à se relever pour aplatir… comportement que l’arbitre n’a judicieusement pas validé, permettant aux pucistes de se dégager. Mais pas pour longtemps, l’occupation du terrain reprend. A un quart d’heure de la fin, Ludo porte à son tour de sa grâce habituelle le ballon dans l’en-but. Un bel essai ciselé en finesse. Tarlouze s’approprie la responsabilité des coups de pied et ajoute 2pts au compteur rouge et noir. 24-12.

De nouveaux changements : retours de la Brink’s à la place de Tutu, de Merluche à la place de Ludo, rotations des 7 derniers 3/4 valides entre Pierre, Vinz, la Brink’s… Tous ces changements, ainsi que le carton blanc de Damien pour un plaquage viril et visiblement incorrect, ne semblent pas avoir affecté le rendement de l’équipe et le jeu reprend ses droits dans le camp puciste. Sur un coup de pied par dessus les arrières du PUC récupèrent la gonfle mais la 3eme ligne tombe dessus et s’ensuivent 3 mêlées spontanées très disputées. Ces phases de jeu laissent de nombreux joueurs à terre et Merluche qui arrache le ballon l’offre à Mamuth qui s’extrait du regroupement pour aller applatir entre les perches non sans avoir salué l’arrière d’un raffût dans les règles. La Tarlouze transforme. 24-19.

Il reste alors 3 minutes à jouer et le terrain à remonter pour aller marquer l’essai de la qualification. Le CS accumule les temps de jeu pendant plusieurs minutes, remontant progressivement jusqu’au camp violet. Les brèches ne s’ouvrent néanmoins pas. Sur un petit tas de trop, le ballon échoue dans les mains pucistes. Un coup de pied plus tard et revoici la gonfle dans les mains de Clément aux abords de notre ligne d’essai avec le terrain à remonter intégralement pour atteindre la terre promise. Mais alors que le juge de touche local n’avait pas jugé bon de lever son drapeau suite à un rebond flirtant avec la touche, l’arbitre jugea bon de siffler la fin de la partie sur une touche que pas mal de monde juge imaginaire. Dommage que la partie termine en queue de poisson… même s’il faut bien reconnaître que remonter le terrain sans arrêt de jeu après une phase de jeu qui durait déjà depuis plus de 2 minutes semblait une véritable gageure.

C’est donc le PUC qui jouera les 1/4 de finale du championnat dans 15 jours. Bonne chance à eux, ainsi qu’aux 7 autres qualifiés. Quant à nous, l’objectif initial du maintien est atteint. Mais un sentiment d’inachevé peut se sentir chez certains joueurs quand on voit le scénario des rencontres accrochées contre des équipes finalement mieux classées (British, Orsay, SCUF, PUC par ordre chronologique).